Mais elles ont en commun la propreté. C'est aussi ce qu'a confirmé hier soir un pélerin Italien de San Remo. Il avait déjà fait le chemin du centre (je ne sais s'il parlait du Levante ou d'un autre) où ce n'était visiblement pas le cas. 

La casa del Reloj est toute simple, mais rien n'y manque. Sûrement pas assez confortable pour ces deux cyclistes repartis aussi vite qu'arrivés. C'est probablement un ancien grenier qui a été (bien) aménagé. 

Et surtout elle est fraîche. Je n'ai pas boudé mon plaisir à y marcher pieds nus sur le carrelage : une véritable cure de jouvence pour mes petits pieds malmenés. 

C'est Daniela et son fils Luis de 5 ans qui m'ont accueillie toute jeune femme (enceinte). Elle m'a laissée m'installer pour ne revenir que plus tard pour les formalités. 

Un profil d'albergues que je ne connaissais pas se dessine. Les 4 dernières, y compris le Nomad Hostel de Séville, font partie d'une association d'Albergues privées de la Plata. Et c'est vrai qu'elles se ressemblent dans la relation aux Pèlerins. Un accueil chaleureux, mais une totale indépendance.

En fin d'après midi, Franz et moi nous inquiétons de ne pas voir arriver Diego. Nous apprenons qu'il est déjà à El Real de la Jara. Il a préféré prendre un bus pour s'éviter les 15 km de route, pour démarrer à l'entrée du Parc Naturel.

Cette nuit et ce matin, je retrouve les joies du dortoir : un pélerin qui ronfle, qui se lève très ( mais très) tôt, le bruit des sacs plastiques ouverts puis fermés, puis ré-ouverts.., si annodins en plein jour et si bruyants la nuit.

***

Almadén ressemble beaucoup aux deux villages précédents : blanc, plein de charme, désert à 15:00 et très vivant à 20:00...

Sa particularité : une tour horloge qui date du XVIe avec une architecture Mudéjar. Des cigognes y ont fait leur nid.

Il a aussi, sa série de monuments à l'honneur de d'habitants de la ville : A Castiblanco, c'était un moment en l'honneur des travailleurs de palme, puis un dédié aux pensionnés. A Almadén, il en est un dédié aux femmes ; mais pas à toutes les femmes, non à celles du village ! Et que dire de la valeur artistique de ces monuments ? Ils semblent tout droit venus du début du 20eme siècle, alors qu'ils sont tous récents. Tous ceux que j'ai vus étaient ultérieurs à 2010. 

Étonnant !

ALMADÉN DE LA PLATA