Le bâtiment est superbement rénové, spacieux et moderne presque luxueux. Incroyable pour une albergue municipale. 

C'est une étrange sensation que de s'installer seuls dans un lieu comme s'il nous appartenait.

Nous avons de la chance d'avoir de tels endroits sur le chemin. 

Plus tard dans l'après midi, la personne en charge de la billetterie de l'église et du musée paroissial voisin viendra régulariser notre situation. 

Nous comptions sur le bar pour le repas du soir, voire le petit déjeuner de ce matin. Mais celui-ci est bien sûr fermé. Nous n'avons plus de restes. Il y a bien un stock de pâtes à l'albergue que Franz se propose de cuisiner avec les légumes qu'il a glanés ( poivrons et  blettes). C'est un peu court mais ça peut le faire.  

Puis, par je ne sais quel mystère, Tchang Bin croise un homme, prêt à lui ouvrir un petit magasin.  Il y achète quelques compléments, quelques bières, de l'ail et un oignon, du lait. 

Et nous voilà donc tous les 4 à dîner avec un plat de pâtes cuisinées avec l'incroyable créativité de Franz. Très belle soirée. 

En vrac

- comme tous les dimanches soirs, petite réunion familiale par vidéo

- l'eglise et musée de Santa Marta de Tera possède la plus ancienne statue de Saint Jacques XIIe siècle

- après midi couture : moi à réparer le chapeau de Franz, Tchang Bin à réparer un trou dans ses gants

- l'albergue est très bien mais ne possède pas d'extérieur, seulement un patio intérieur où le linge sèche difficilement. Qu'à cela ne tienne. Toute notre lessive a atterri sur le grillage d'une maison voisine.