Albergue Alba Soraya à La Calzada de Béjar

Quand j'arrive à l'albergue, je suis... fatiguée
Franz est là. Lui qui croyait avoir pris le large, me voilà à nouveau sur ses talons.
L'albergue est fermée.
Je m'affale plus que je ne m'asseois sur une chaise de la terrasse et dévore mon sandwich au jambon préparé la veille par l'hôtel.
J'ai bien le temps de prévenir l'hôte de ce lieu. Mais elle arrive bientôt, Manuela, la cinquantaine (elle est née le 25 juin de la même année que moi) tout en simplicité, spontanéité et respect de la pèlerine fatiguée que je suis, puisqu'au lieu de satisfaire aux règles administratives d'enregistrement, elle me laisse souffler et va arroser ses fleurs, tout en discutant...

L'albergue est simple et accueillante à l'image de Manuela qui possède aussi le bar de ce hameau de 50 habitants. 
Ma priorité première d'hier étant d'arriver le moins tard possible, j'en ai oublié de m'informer sur le ravitaillement. Et vu la taille du hameau, il n'y a bien entendu rien d'autre que le bar. 
J'y prends donc le soir venu, une excellente soupe Castellane composée d'un bouillon avec jambon, oeuf (poché), pain rassi, ail, paprika... 

Au retour du dîner, Franz m'attend pour déguster les châtaignes qu'il a ramassées et cuites. Nous les dégustons en compagnie de 2 Français de Valence qui font la Plata à vélo. Belle soirée. Et nuit froide ! 

Les 800 m d'altitude de la Calzada de Béjar se sentent. Je dors avec mon legging, ma polaire, mon duvet et une couverture !



En vrac 
- l'albergue accueillait aussi hier soir, un jeune couple en voiture, et un motard
- Quand il faut 6 semaines pour faire la Plata à pied, il en faut 2 à vélo !
- l'âne devant l'albergue qui émet d'étranges sons. 










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