2ème hôtel en 2 jours ! 

Sympathique mais très, très vieillot avec des chambres individuelles mais des douches communes ( ce n'est pas un problème en soi, puisque c'est en général le cas des albergues, c'est juste pour décrire), un sommier métallique qui grince comme dans la Grande Vadrouille ! 

Le plus difficile a été de charger la montre et le téléphone. Une seule prise dans la chambre mais presque inutilisable. Les chargeurs ne tenaient pas dedans tant elle était d'un autre âge. Et me voilà mutée en Mac Giver : grâce à mon fameux fil à linge, j'ai maintenu le chargeur dans la prise en l'accrochant à l'applique du lavabo ! Pas très catholique mais suffisant.

A quoi tient la survie d'un pélerin !

En revanche, contrairement au précédent, la serviette de toilette était fournie. Après 8 jours de serviette micro fibres, quel plaisir de s'essuyer avec une serviette éponge ! 

A quoi tient le bonheur d'un pélerin ! 

Et finalement, malgré un lit qui grince et un matelas plus que fin, c'est la meilleure nuit et la plus complète que j'ai passée. Probablement l'effet de la fatigue accumulée de la semaine. 

Fuente de Cantos ressemble aux villages andalous mais en plus austère, avec des rues étroites. C'est aussi le village natal de Zurbarán, Peintre espagnol ( forcément) du 17ème siècle. 

En vrac : 

-  Dans beaucoup de bars Espagnols, la télé tourne en permanence, souvent, voire toujours avec du foot. Mais celui de l'hôtel est calé sur une émission documentaire sur Notre Dame de Paris ( très intéressante) ! Autant dire que personne ne regardait ! Je ne suis pas restée assez longtemps pour voir la suite.

- Surprise des salades en boîtes : quand le contenu ne ressemble pas tout à fait à ma photo du contenant !