C'est une ville très culturelle qui comporte pas moins de 5 musées ( la célébration de la Semaine Sainte y est une festivité classée d'intérêt touristique et a son propre musée ). Une multitude d'oeuvres modernes principalement sculptées disséminées un peu partout y cotoie les anciens monuments. 

L'albergue est situé à flanc de colline, sur 3 niveaux. On rentre au nord au niveau 0 où sont les dortoirs et la terrasse. 2 niveaux plus bas la salle à manger et la cuisine avec une sortie de plein pied avec la rue, côté vsud. A l'intérieur, on aperçoit par endroit la roche. 

Elle est gérée par une association et nous y sommes reçues par 2 hospitalières Silvia et Maria Carmen. C'est la première albergue où les conditions sanitaires sont strictes : prise de température à l'entrée ( ça me rappelle le protocole qui était appliqué à la Maison du Pèlerin à Bordeaux quand j'y suis allée une semaine en mai en tant qu'hospotaliere ). La cuisine n'est pas accessible. Il faut passer par les hospitalières si on veut faire chauffer quelque chose. Ce sont elles qui l'avent la vaisselle. Pas de couverture ni d'oreiller fourni. Franz qui a renvoyé son sac de couchage dormira plus qu'habillé dans son sac à viande. 

Si Silvia est plutôt conciliante, Maria Carmen est plutôt rigide sur les règles. Et ce n'est pas au goût de tout le monde. Les dons ( l'albergue est Donativo) en partiront sûrement. 

Ce matin, le petit déjeuner est pris en commun dans une joyeuse ambiance. Avec de nouveaux venus surtout des cyclistes : Udo le luxembourgeois et un Hollandais aux longs cheveux blonds.

Petite phrase lue à l'albergue :