San Sebastián

San Sebastián, Donostia en Basque, est une très belle ville balnéaire, culturellement, architecturalement, et gastronomiquement. Mais compte tenu de l'étape que j'ai dans les jambes, je n'ai pas l'énergie d'aller déguster quelques tapas dans la vieille ville pourtant à deux pas. Heureusement,  j'avais eu l'occasion de découvrir tout ça, l'été dernier avec Jean-Marc et Alric, lors d'une escapade depuis Dax.
Faute d'auberges de pèlerins, je trouve une Auberge de Jeunesse. Que n'ont elles pas changé depuis ma jeunesse. Sûrement dû au fait que San Sebastián est très touristique, l'AJ est plutôt bo-bo, avec salon chic décontracté, patio/terrasse/bar branché et ouvert au public extérieur.
Du coup, les dortoirs y ont aussi gagné en confort, avec de jolies boîtes design en guise de lits superposés ( genre lit-cage hongkongais  mais version luxe ! )
En revanche, l'AJ est forcément moins bien équipée pour les besoins vitaux du pèlerin à savoir : 
- un endroit hors de la chambre où déposer ses chaussures parfois plus qu'odorantes ! 
- des étendoirs pour faire sécher sa lessive pour repartir le lendemain. Heureusement, je monopolise un ventilateur qui fait avantageusement l'affaire
- une cuisine pour réellement cuisiner. Celle de l'AJ, en sous-sol a bien un frigo et un micro ondes mais pas de plaque de cuisson. Difficile sans ça, de cuisiner sa dose de féculents traditionnelle. Du coup, j'en suis réduite à acheter du riz déjà cuit. Je ne savais même pas que ça existait !

Et puis les résidents d'une AJ n'ont pas tout à fait les mêmes horaires que les pèlerins, surtout dans une ville jeune et branchée. 
Ce matin à 7:00, seuls 5 ou 6 pèlerins occupent la cuisine, dont John, un Irlandais qui adore la France, même s'il ne connait que Poitiers pour y avoir des amis et Bayonne. Mon anglais, limité, et son accent, Irlandais, ne me permettent pas de saisir toutes les subtilités de son discours, mais nous avons eu le temps de parler de Macron, sujet qu'il a abordé, du Brexit, sujet que j'ai lancé. Mais notre Irlandais plutôt philosophe me dit que ça n'a pas d'importance, que les choses ne vont finalement que très peu changer, que les Anglais ne voyent que la toute petite portion de ciel au-dessus d'eux, alors que vue d'Irlande le ciel est bien plus vaste !
On se quitte sur un "buen camino" et un "gobelet" ?!?!? que je mets quelques secondes à traduire en  "God bless you" !!!




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