Jour 11 - Laredo - Güemes - 28 km

Le programme aujourd'hui est plages, côte et prairies vallonnées. Beau programme en prévision.
Mais pour commencer, la promenade aménagée le long des 5km de plage de Laredo est interminable. Certes, on est dimanche mais à part quelques joggers, pas de vie. D'un côté des immeubles des années 80 pour des logements saisonniers, de l'autre une petite dune de sable privant de la vue de la mer ! 
Heureusement, la petite traversée de 5 min en bateau pour rejoindre Santoña ( je croyais qu'elle allait durer une heure, c'est dire si j'ai bien préparé ma journée !!!) a mis fin à tout ça.
Puis, petite escalade escarpée par un chemin des plus étroits pour atteindre la pointe du Brusco. Le guide a averti, il faut avoir le pied certain, sinon préférer  la route !!! Avec mes jolies petites ampoules, mes pieds sont moins certains aujourd'hui, mais que ne ferait on pas pour avoir un beau point de vue ? En revanche, quand le chemin se poursuit directement sur la plage de Nova, dans le sable, je n'ai qu'une hâte, celle de rejoindre la terre ferme. 
En fin de matinée, le soleil commence à cogner fort. Et dans ce cas, le problème, ce sont les pieds ! J'ai beau les aérer pour les refroidir toutes les 2h, changer de chaussettes, rien n'y fait : ça chauffe. Comment quelqu'un n'a-t-il pas encore inventé des chaussures réfrigérées ? 

Vers 14:00 : pause déjeuner. 
Je suis seule au monde, au milieu de nulle part, dans un village (san Miguel de Meruelo) écrasé par la chaleur, sans âme qui vive, avec ma salade Russe dans sa barquette en plastique, mon pain d'il y a 2 jours (et oui le seul pain qui se tienne est un pain, complet  industriel, en sachet mais qui fait 400g alors ça fait longtemps) mais ...
sous le porche d'une église, au frais, mes pied nus sur la pierre du sol et ça c'est un véritable bonheur.
De quoi rebooster la machine quelques km, mais que les 5 petits derniers sont difficiles ! sans parler des 500 derniers mètres, tout en grimpette pour atteindre l'albergue.


En vrac :
- Encore et toujours des ipomées splendides 
- un citronnier chargé de citrons ( et d'ipomées)
- des vaches qui s'agglutinent à l'ombre de quelques arbres
- mon sac à dos qui fait crouic, crouic mais uniquement l'après midi, du moins, je ne l'ai jamais entendu le matin. Ce doit être son signe de fatigue à lui
- mes chaussettes qui n'ont pas suffisamment séché hier au couvent et qui font l'étape accrochées sur mon sac à dos et arrivent sèches à Güemes
- Salvatore Adamo qui chante en Espagnol dans le bar où je prends mon café des 15 km
- une sorcière sur les portes de garage d'une maison
- un petit scarabée qui traverse juste sous mon pied et que je ne peux éviter


































4 Commentaire(s)

  1. Alors aujourd'hui j'ai eu une grosse frayeur : Françoise tournerais-tu en rond😰 ? ...mais je viens de comprendre : Loredo et Laredo sont de part et d'autre de Guëmes. Ouf, tout va bien ! Mis à part les grimpettes et les ampoules, sans compter les pieds qui chauffent, bien entendu. Courage et merci pour ces nombreux descriptifs (j'adore aussi tes rubriques "en vrac").🌾🍁🍄

    RépondreSupprimer
  2. Merci Marie, tu es ma lectrice la plus assidue, en tout cas celle qui laisse des commentaires. Mes vracs me servent de fourre-tout à souvenirs, de moments que j'ai vraiment savourés ou pas...
    Je vous embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais au fait, tu viens de me faire comprendre que je n'ai pas fait de rubrique vrac hier 😨
      J'y remédie de ce pas 😊

      Supprimer
  3. Merci😍 c'est un réel plaisir de te lire avancer pas à pas : c'est ma mini contribution à ton aventure😙

    RépondreSupprimer

Vous pouvez me laisser un commentaire ici. Mais attendez-vous à ne pas recevoir de réponse. Le Chemin est l'occasion idéale de dé-connexion.