Jour 14 - Santillana del Mar - Comillas - 26 km

Belle étape champêtre et vallonnée comme hier, mais sur tout le trajet, et finissant en bord de mer. 
Avec la pluie de la nuit, la brume est plus épaisse et offre de magnifiques paysages (que ne rendent pas bien les photos). Au sommet d'une colline, en attendant Andréa resté en arrière pour une photo, j'assiste en quelques minutes, à l'évanouissement de la brume d'un petit vallon, laissant apparaître peu à peu le hameau qu'elle cachait. Magique ! 
A quel moment en dehors du chemin, pouvons nous assister à ça ? Il faut le temps lent de la marche pour contempler de tels spectacles ! 

Quand le Camino correspond à peu près au chemin le plus court entre 2 villes, on rencontre beaucoup plus de pèlerins, comme ces 2 Allemandes assises sur un banc, l'une massant la cheville de l'autre.
(C'est fou le nombre de pèlerins qui ont des genouillères ou des chevillères...) Après s'être inquiétés de savoir si tout allait bien, Andrea me raconte comment une Italienne de Sardaigne avait sauvé son 1er camino, grâce à un long massage. Quand je lui dis qu'il aurait dû marcher avec une Italienne et non une Française, nous sommes en train de doubler une jeune pèlerine qui nous dit : "Io sono Italiana". Et les voilà partis dans une grande discussion, peu après interrompue par un appel venant de derrière nous : "Andrea !". Vittorio, un ami du chemin, Italien aussi, vient se joindre à ses 2 compères pour animer encore plus la discussion. Imaginez ! 3 Italiens !
A l'entrée de Cobreces, pas question d'échapper à un café pour fêter ça ( même si c'est le 2ème de la matinée !) La terrasse de celui auquel nous nous arrêtons est déjà occupée par un groupe d'Espagnols, 2 asiatiques, un groupe d'Allemands et une Française. La bonne humeur y est contagieuse. Quand je dis à Jaime, un Espagnol séducteur et boute-en-train que je croise depuis quelques étapes, que son prénom se prononce "J'aime" en Français, il se met à genoux à mes pieds mimant une sérénade pour le plus grand plaisir de cette joyeuse assemblée. Un beau moment de convivialité et de simplicité bonne enfant comme en propose très souvent le chemin.



En vrac : 
- A nouveau une cantonnière dans une équipe d'hommes. Ce qui est étonnant c'est que ça m'étonne. Ça a l'air normal ici. En France je n'en ai jamais vues.
- une jeune pèlerine qui nous double allègrement, la casquette Valentino Rossi, vissée à l'envers sur sa tête. Un soutien-gorge et une culotte pendant à son sac à dos. Seul moyen de finir de sécher sa lessive de la veille !
 - un monsieur sortant de son camping car et demandant à son gros chien ¿ Donde esta Coco ? puis quelques secondes plus tard le dit Coco, un tout petit chien ( désolée, je ne connais pas les marques ?!?! des chiens ) sortant de dessous le camping-car.
- Monique, française septuagénaire, que je croise pour la première fois, qui est hospitalière au gîte pèlerin de Saintes, sur la voie de Tours.
- un petit arbre au milieu d'une grande prairie et la jolie silhouette d'un autre sur un fond de brume
- les maisons colorées d'un petit hameau






























1 Commentaire(s)

  1. Le groupe s'étoffe, bientôt plus de place aux terrasses des cafés : votre bonne humeur est communicative😄😂😉. Tu semble tellement affûtée Françoise&coquette aussi...jamais sans mes boucles : respect👏👏👏😙

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