Bodenaya
Bodenaya, 45 habitants selon mon guide, mais...
Une albergue fantastique !
Une albergue dont on rêve qu'elles soient toutes pareilles.
J'entre dans une petite maison, où Célia, la trentaine, pétillante, le sourire accueillant, me reçoit et me propose boissons et en-cas.
Les murs et le plafond de la pièce commune sont tapissés de cadeaux laissés par les pèlerins. Célia me présente Macu, une bénévole venue l'aider, et me dit : c'est notre maison mais c'est aussi ta maison, la maison des pèlerins.
Effectivement, chacun y vit comme chez soi et se sert, qui une bière dans le frigo, qui un thé... Tout est libre d'accès.
Après l'avoir préparé plus ou moins ensemble, le repas est pris en commun.
Ce soir, nous sommes 7 pèlerins : 2 jeunes lituaniens, 2 jeunes Allemandes de Gottingen ( je leur fais écouter la chanson de Barbara qu'elles ne connaissent pas) tous 4 anglophones puis 3 Espagnols de Barcelone ( depuis le Primitivo, les Espagnols sont en nombre) enfin, Ana, la franco-suédoise et moi.
Au menu : salade variée, houmous, soupe, flan ou compote. Tout est maison. La soupe est une spécialité plutôt Castillane, avec de l'ail, du pain et les œufs pondus par les poules de Célia et dont elle est très fière : étonnante mais très bonne !
Il règne une très belle ambiance. Célia et Macu prennent soin de chacun avec une très grande simplicité et une grande générosité.
Nous décidons ensemble de l'heure du réveil. Alarme interdite. Fin de soirée autour d'un thé ou d'une infusion, à soigner les petits bobos des uns et des autres.
Ce matin, c'est sur l'air de l'ave Maria de Gounod et du Concerto pour Aranjuez que nous sommes réveillés. Personnellement, c'est plutôt l'odeur du café qui m'a réveillée. Notre linge lavé et séché nous attend.
Petit déjeuner en commun. Célia et Macu, qui ont gardé leur sourire d'hier, le prennent avec nous.
Et tout çà sur le principe du Donativo. Chacun donne ce qu'il veut !
Un moment de bienveillance, d'énergie positive, de chaleur et de générosité qui fait du bien.
Merci à vous Célia et Macu.
2 Commentaire(s)
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAranjuez...pffff...
RépondreSupprimerVous pouvez me laisser un commentaire ici. Mais attendez-vous à ne pas recevoir de réponse. Le Chemin est l'occasion idéale de dé-connexion.