Elle revendique son statut de ville de la paix. On ne peut donc passer à côté de la copie en céramique du tableau de Picasso (l'original est à Madrid). Elle propose aussi un magnifique parc des Européens où 2 sculptures gigantesques (d'Henry Moore, anglais et de Chilada, basque) célèbrent le bombardement. 

Tout près, la maison de l'assemblée basque, encore utilisée aujourd'hui, en impose avec sa salle de l'assemblée, et sa salle du vitrail. Mais le plus étonnant est l'arbre de Gernika, symbole universel des Basques, un chêne sous lequel se tenaient les assemblées de Biscaye. L'ancien a été conservé, et renouvelé encore dernièrement en 2015. 

Côté hébergement, l'AJ est des plus basiques mais à partir du moment où elle offre un toit, un lit, une douche, et un petit déjeuner, c'est plus que suffisant. 

Ceci dit, il existe un petit ustensile que je n'ai jamais vu que dans les refuges pèlerins : la centrifugeuse ! Elle permet d'essorer le linge comme nul ne pourrait le faire à la main. Du coup, il sèche beaucoup plus vite. 

Cette AJ en est dépourvue !

A noter l'arrivée, à l'AJ d'un groupe d'une douzaines de Français dont la moitié de malvoyants qui font en tandem, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint Jacques de Compostelle, Porto...