Margaux - Bordeaux - 30 km
Au final ce matin, moins d'une dizaine de piqûres. Une broutille par rapport à ce que j'aurais pu avoir !
Je prends le départ avec Laurent que je laisse aller prendre un café à la gare de Margaux. Dès le 1er km, je dois sortir la cape de pluie. Le chemin emprunte de nombreux sentiers forestiers, mais les pluies des derniers jours ont imbibé le terrain et rempli les trous. Par temps sec, j'aurais pu trouver ce parcours bucolique ! Je scrute les flaques. Pas de moustiques. Mais au premier arrêt, ils sont là prêts à bondir sur le premier marcheur qui passe et stoppe.
Mais j'ai désormais mon arme infaillible à portée de main que je n'avais pu sortir hier : un petit flacon de citronnelle que j'applique aussitôt. Je suis de plus doté d'un bracelet répulsif que Dominique nous a donné hier suite au récit de nos déboires !
Les chemins sont très boueux. Il est parfois nécessaire de franchir des fossés plus ou moins profonds et remplis d'eau ! Et avec quelques acrobaties on peut éviter de complètement y mettre les pieds.
Au km 12 je peux enfin retirer ma cape ! Mais je suis en alerte car le vent agitant les feuilles joue avec ma vigilance.
Les portions de chemin sur départementale sont en même temps peu agréables car très passantes, et bienvenues car sans flaques et sans moustiques !
À Blanquefort, j'avais initialement prévu une simple pause. Mais le complexe Médiathèque, Cinémas où je m'installe est si confortable et tranquille, et surtout mes pieds ont tellement besoin de se rafraîchir, que j'en fais une pause déjeuner prolongée.
Petite halte à Bruges pour soigner une ampoule qui vient de se percer.
L'accès à Bordeaux, n'est pas des plus jolis, en revanche, dès le panneau Bordeaux passé, les maisons s'rmbourgeoisent et c'est l'agitation d'une grande ville qu'on retrouve. Le décalage et le contraste avec le reste du chemin est saisissant.
L'accès à la maison du pèlerin, située en plein centre et magnifique, me fait passer par la rue Sainte Catherine : LA rue commerçante de Bordeaux. Brusque retour à la réalité.
Dire que j'ai trouvé l'étape peu agréable est un doux euphémisme !
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