On y est accueilli par deux hospitaliers, cette semaine ce sont Jean, un retraité très prolixe et Thérèse, elle aussi retraitée, d'une douceur bienveillante. En aparté, elle vient s'excuser de la loquacité de son accolyte. 

J'arrive relativement tôt malgré l'étape que j'ai trouvée interminable. Je veux pouvoir me laisser le temps de visiter Bordeaux et surtout d'aller chez Decathlon pour m'acheter des bâtons qui m'ont cruellement fait défaut hier. 

Le centre de Bordeaux est vraiment sublime, avec ses bâtiments majestueux, ses quais aux aménagements récents et leur miroir d'eau, ses ruelles préservées et ses places ombragées et animées. 

En fin d'après midi, un couple de retraités normands Patricia et Jean-paul, rejoignent le gîte. Guy, m'avait parlé d'eux. Ils se sont donnés 3 mois pour rallier Saint-Jacques, mais à leur rythme, comme ils disent, pas plus de 25 km par jour. Ils ont déjà croisé Vincent, reparti du gîte une demie heure avant que j'arrive, Louise, Paolo et tout dernièrement Alain et Éric.

En fin de soirée, 2 jeunes Allemands, la trentaine, directement arrivés de Hambourg en avion arrivent, visiblement un peu perdus, bien qu'ayant déjà fait le chemin il y a 8 ans. Ils n'ont ni guide, ni listes d'hébergements, pensant trouver le tout à la maison du pèlerin. Or, étonnamment, il n'en est rien.