J4 Murat sur Vebre - Salvetat sur l'Agout - 22km

Je rejoins bien vite Jean-Jacques et Marc David qui ont adopté un train de sénateur 
L'étape s'annonce courte et facile. S'en suit une longue discussion à 3 puis à 2 avec Marc David. Jean-Jacques, passés quelques km, a besoin de cavaler. 
Il est étonnant comme la marche amène, en quelques heures, voire minutes, à discuter de sujets très personnels que l'on a parfois après bien des années avec des amis. 

Dans ce parc national du Haut Languedoc, le chemin emprunte des sentiers forestiers, des pistes, traverse des prairies et aujourd'hui longe le lac de Laouzas. Avec ses rives sablonneuses, on se croirait en période estivale. En réalité, elles sont plutôt le signe d'une sécheresse qui a largement fait baisser son niveau. 

Nouveauté : quelques passages humides, mais rien à voir avec les 2 km de boue dans lesquels on s'enfonçait jusqu'à la cheville, et qu'on ne pouvait éviter, sur la portion de la voie de Tours entre Chaumont et Amboise que j'ai arpentée la semaine dernière.

Je retrouve quelques violettes bicolores. Je suis fascinée par ce que la nature peut produire. Elles naissent, grandissent et meurent. Dans quel but ? 
De même ces minuscules fleurs jaunes ou les quelques genêts. Pourquoi mettent ils tant d'ardeur à faire éclater leur couleur ? 
Peut-être ces fleurs auront elles l'occasion de nourrir quelques insectes. Rien n'est moins sûr ! Non elles sont juste là, éblouissantes, mystères de vie. 
En toute rigueur, les pissenlits devraient aussi me provoquer la même émotion. Les voir envahir la pelouse de mon jardin érode quelque peu leur image. Mais quand ils se retrouvent par milliers sur une prairie d'un vert éclatant, ils remontent dans mon estime. 
A noter que la jolie vue générée par cette multitude point jaunes ne ressort pas sur la photo. Il est des photos comme ça qui sont un pâle reflet de la réalité. J'aime à penser que finalement, c'est bien aussi : comme si le paysage ne se livrait qu'à ceux qui le parcourent ! 

Que du bonheur ! 

En vrac : 
  • En partant, je passe par le gîte des Menhirs où je pensais retrouver Marc David ( déjà parti). J'y croise un pèlerin qui boit son café et qui me dit bonjour Françoise ! 500 m après le gîte, je croise un jeune promenant son chien qui me connais aussi par mon prénom. Radio Camino toujours aussi efficace !
  • Les petites portions de routes goudronnées quand elles sont réparties avec parcimonie, permettent d'avaler les km. Sans effort. Mais point trop n'en faut
  • Le vert très tendre de certains ? arbres qui commençant à peine à se parer de feuilles
  • Pause déjeuner au milieu des pissenlits
  • Contrairement au souvenir que je garde de ma première partie du chemin d'Arles, une fois encore aujourd'hui, l'arrivée à destination de fait en descendant.
  • Jean-Jacques me livre les secrets de sa superbe barbe 
  • Des citernes en pleines forêt. Pour les incendies ? 
  • Arrivée par le haut au dessus d'un énorme bâtiments avec des panneaux solaires. L'usine d'embouteillage de Salvetat ? Les odeurs animales quelques mètres plus bas me détrompent ! 
  • Certaines photos d'aujourd'hui semblent retouchées tant les couleurs sont aussi éclatantes qu'en vrai.
  • Quelques randonneurs en sens inverse
  • Quelques croix photographiées en souvenir d'Igor































2 Commentaire(s)

  1. C'est un plaisir de regarder toutes ces photos, de savoir que tu te sens bien. Bonne continuation ma petite Françoise, bises

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  2. Heureuse pour toi 🌼

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