Sûrement plus que les autres jours, ce gîte semblait hier au bout du monde, d'autant qu'il était déjà annoncé 2km avant. 2 km interminables ! 

Mais quelle récompense quand on l'atteint, une (très) vieille ferme rénovée dans un cadre bucolique au milieu d'animaux (chats, mais aussi canards) qui se baladent autour y compris sur la terrasse. 

Et que dire de l'accueil des propriétaires : aussi chaleureux que la maison. Aurélie et Andreas ( il est Allemand) se sont rencontrés sur le Chemin et ne se sont plus quittés. 

Il se trouve qu'Andreas a été, quand il avait 16 ou 17 ans, le petit ami de Bettina, l'Allemande avec qui j'ai marché sur la voie d'Arles l'année passée. C'est elle qui m'avait conseillée de séjourner dans ce gîte. Cela a été l'occasion pour tous les deux de reprendre contact avec Bettina qui, le hasard faisant bien les choses, se trouve, en ce moment en train de randonner aussi avec son amie Beate

Avec Haiko ( je sais désormais écrire son nom) et Lee nous avons profité de cette grande maison et des ses hôtes. Ce soir, ils seront 12 pèlerins. 

Haiko parle un anglais aussi approximatif que le mien, ce que je trouve étonnant pour un Allemand. En fait, il apprend l'Anglais en ce moment car, venant d'Allemagne de l'est, il a appris le Russe à l'école. Il fallait à l'époque avoir la permission des parents pour apprendre l'Anglais. 

Il fête aujourd'hui son anniversaire sur le Chemin, comme presque tous les ans. 

En vrac : 

Les chaussures à sécher devant le feu, car comme disent C&D, "les pieds étaient à la sauce" 

Tout est fait maison au Grangé : le repas bien sûr, les yaourts, le pain, les confitures...

De belles cartes de citations inspirantes sur la table du salon