Fisterra et le cap Finisterre

Fisterra est une petite ville de pêcheurs avec un joli port, mais globalement sans beaucoup de charme, où nous déjeunons à notre arrivée, à l'heure espagnole 15:30.
Au menu : 
- Caldo gallego. C'est une soupe de choux  mais avec du chou d'arbre à chou, comme l'appelle Carole. En fait, il s'agit d'un chou qui ne paume pas et dont la tige peut monter jusqu'à plus d'un mètre. A la première cuillerée, je retrouve le goût de la garbure du Sud Ouest ( sans le confit de canard bien sûr ! )
- poisson grillé (du hareng) 
- cheese cake : pas très gallego le dessert ! 
Tout ça sur le port, au soleil, avec un verre de vin blanc : la vie de pèlerin est vraiment difficile. 

Si je suis venue jusqu'à Fisterra, c'est que le chemin de Compostelle ne finit pas a Santiago. Il se prolonge jusqu'au cap Finisterre. 
Les Romains pensaient que ce lieu représentait le point terrestre le plus occidental, et donc que le monde s'y terminait. C'était le finis terrae
Les pèlerins avaient l'habitude d'y brûler leurs vêtements, ce qui est maintenant interdit. 
Désormais, le cap Finistère est le lieu où l'on vient voir le coucher du soleil.

Vers 19:00, nous partons donc vers le cap Finisterre, à 3,5 km de l'albergue. 
L'endroit est sauvage, sans habitation mais avec un phare, la borne 0km, sans oublier le magasin de souvenirs !  Il y a déjà du monde, des pèlerins venus à pied, et des touristes, en voiture. 
Mais ce soir, malgré le coup de fil qu'Andrea a passé à Saint Jacques, le soleil ne se couche pas tout à fait sur la mer mais sur une bande de nuages ! 

De retour à Fisterra (à la lampe frontale), nous partons fêter en ville, autour d'un verre, notre séparation de demain. 
Andréa repart en bus vers Santiago, rejoindre vendredi Lisbonne pour faire le fisherman trail, alors que Carole et moi continuons sur Muxía.


































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