Vent beaucoup plus frais que dans la comptine, et sûrement aussi plus fort. Mais bien équipée et emmitouflée, c'est si agréable et vivifiant.

Juste un peu trop de face !?!

L'avantage du vent est qu'il balaie tout sur son passage, y compris les nuages menaçants. 

Et même si l'étape est aujourd'hui courte, j'ai bien étudié le tracé et optimisé mon itinéraire en composant avec les grandes directions du LEPERE, les balises jaunes de bleues du chemin jacquaire balisé par l'association Camin, et les traces GPX du GR. 

On ne m'y reprendra pas deux fois.

C'est d'autant plus facile que les vignes, dont les parcelles sont petites et dispersées, ont de multiples chemins d'accès qui ont, par ailleurs l'avantage, par rapport aux terrains d'élevage, de ne pas avoir de clôtures. 

Mais quelle belle étape encore. Encore et toujours des vignes mais avec quelques grimpettes. 

Pour atteindre Gibalaux le bas, il faut grimper un peu, Gibalaux le haut un peu plus et après ? Grimper encore. Mais quel plaisir de marcher en roue libre quand survient le plat. 

Grimpette va de pair avec magnifiques points de vue au sommet que je prends le temps de savourer. Quelques uns ont jalonné l'étape. 

Je ne sais pas si c'est la longueur de l'étape, le vent virevoltant ou les oiseaux de mes boucles d'oreilles qui y ont contribué mais le mot du jour est LÉGÈRETÉ 

En vrac : 

- il a plu toute la nuit, mais le vent est si fort que ce matin les rues de Rieux étaient sèches 

- l'eau glacée dans ma poche à eau. Demain je la protégerai dans ma veste polaire

- du thym sauvage encore 

- des coquelicots qui rendent toujours aussi mal sur les photos mais dont la couleur rouge très profond claque sur le vert de la végétation environnante. Vous l'aurez compris c'est une de mes fleurs fétiches