J15 - Aubiet - Auch - 20 km
Dans la salle à manger de chez Camille, une carte IGN trône sur le mur. Avec les 2 journées de boue précédentes, pas question de renouveler l'expérience. Certes, il a fait beau hier après midi, mais sûrement pas suffisamment pour assécher la terre.
Avant de partir j'étudie l'itinéraire avec précision. Il y a deux portions sur des chemins, le reste empruntant des petites routes.
L'alternative à la première est possible mais plus longue. Quant à la 2ème, une petite route communale parallèle fera très bien l'affaire.
Comme habituellement désormais, je pars en même temps que Lee. A la première portion de chemin, je présente la situation à Lee. J'hésite. Et je décide de tenter le coup par le chemin. Lee, suit.
Les premiers mètres sur le chemin de terre me rassurent.
Et pendant que j'avance, je me dis que j'ai bien de la chance de n'avoir aujourd'hui, en ce moment, que pour seule préoccupation, le choix d'un chemin ou d'un autre et de m'être extraite pour quelques temps des problèmes du vaste monde.
L'étape est bien moins longue que prévu. D'au moins 4 km. Il est rare que ce soit dans ce sens
C'est d'autant plus appréciable :
- qu'aucun café n'a croisé notre route !!!!!
- qu'à partir de 11h, soit à Montegut, il se met à pleuvoir et à venter !
Peu et finalement pas si désagréable que ça !
Tout est dans le dosage !
La superbe vue de la cathédrale d'Auch surplombant la ville s'en trouve tout de même un peu embrumée !
En vrac :
- Les noms de lieux qui sentent bon le Sud Ouest : Au Bedout ( prononcer le T) route de Carayre. Et des panneaux qui annoncent des villes des Landes ( que nous ne traversons pas )
- Une taupe morte sur la route
- Un clinique digne des séries américaines au milieu de nulle part ( Roquetaillade)
- Le plaisir immense d'un bout de chocolat donné par Lee et mangé sur le bord d'une rambarde à Montegut
- Quand le nom du chemin annonce la couleur : Chemin de la côte d'en Pioge
- Des automobilistes qui s'arrêtent soit pour nous demander si ils peuvent nous avancer ( ça c'est quand il pleut et qu'on fait pitié sous nos ponchos trempés ) soit pour discuter de notre périple et de Compostelle
- A nouveau quelques fleurs sauvages, mais beaucoup moins que sur les grandes étendues plus naturelles et moins agricoles des premiers jours.
1 Commentaire(s)
Vous êtes tous bien courageux de Cheminer sous la pluie entre les flaques, la boue, le vent …. La nature reste néanmoins magnifique avec son vert tendre, ses fleurs Bon Chemin Mireille de CLT
RépondreSupprimerVous pouvez me laisser un commentaire ici. Mais attendez-vous à ne pas recevoir de réponse. Le Chemin est l'occasion idéale de dé-connexion.