En revanche, pourquoi les vieilles villes sont elles toutes soit sur des promontoires soit dans des vallées profondes ?  

La sortie d'Ourense est très abrupte avec un dénivelé de presque 400 m sur 2 km. On monte dans les rues de la banlieue puis de petits villages. La montée n'en finit pas, à chaque virage, on se croit sorti d'affaire, mais non, ça monte toujours plus haut. J'aime cet effort régulier pour lequel il suffit de bien régler son souffle sur son pas.

Le seul petit problème est la pluie et la transpiration sous le poncho. Une pluie légère mais persistante qui fera de nombreux allers et retours dans la journée. 

Sur le plateau, ce sont comme les jours précédents de jolis chemins boisés qui seraient parfois impraticables si des pierres n'avaient pas été posées en leur centre. Et quand le soleil vient à parfois faire son apparition, les couleurs d'automne en sont ravivées. 

Et puis sans crier gare, quelques surprises, comme le très pittoresque pont de Sobreira après lequel quelques maisons sont en ruine ( grosse averse juste à l'arrivée sur le pont qui a failli me priver de la photo) ou cet écusson imposant gravé sur un maison certes en pierre mais somme toute banale ou encore ces quelques chênes aux formes spectaculaires.

Très belle étape de saison, en ce 2 novembre où la pluie n'a pas entamé la bonne humeur d'hier.

En vrac : 

- une fois n'est pas coutume, le petit déjeuner dans le café devant l'albergue

- le vieux pont d'Ourense et le spectaculaire pont moderne aux lignes originales

- 2ème jour de marche avec Paco

- gratitude envers ces 2 cantonniers en train d'entretenir le chemin pour les pèlerins.

- à la sortie d'Ourense quelques collégiens, sac au dos, ils vont aussi faire le camino jusqu'à Saint-Jacques. En arrivant à l'albergue, on apprend que c'est en fait un groupe de 53 qui sera aussi ce soir à Cea. Mais pas à l'albergue. Ils n'ont pas choisi le bon jour pour le temps ! Franz rit de la galère que vont endurer les enseignants !