Je ne sais pas si c'est l'approche de Santiago, le retour du soleil, ou la distance réduite de l'étape mais ce matin la bonne humeur est revenue. Pas de pluie annoncée. Juste un peu de brume qui se condense : autant dire 3 gouttes ( sur l'échelle pantalon, à peine 1). 

Une fois n'est pas coutume, on enchaine les petits villages. Dans l'un d'eux, une boulangère ambulante klaxonne régulièrement pour signaler sa présence. Elle me rappelle le boulanger qui passait à la maison quand j'étais petite. 

Pourtant l'étape n'est pas des plus agréables : pratiquement que de la route et parfois passante en ce jour de Toussaint. 

Mais certains passages bordés de chênes ou certains points de vue sur la vallée prennent de jolies couleurs sous le soleil. 

Le soleil réussit même à me rendre agréable la zone industrielle avant Ourense.

Je marche aujourd'hui avec Paco. Nous avons à peu près le même rythme sauf dans les descentes où comme toujours, je préfère courir ( en fait laisser faire le poids ) que freiner qui me demande plus d'énergie. 

En revanche, il parle vite et avec un accent andalou ( voire des termes sévillans) et j'ai parfois du mal à le comprendre. 

En vrac : 

- le joli village de Seixalbo, proche d'Ourense,  qui a su maintenir en l'état l'habitat traditionnel contrairement aux nombreux villages plus ruraux et plus éloignés qui se sont désertifiés

- une cheminée qui penche

- une des quelques maisons carrelées à l'extérieur comme seuls les Espagnols savent ( osent) en faire

- une maison très ostentatoire juste en face d'une petite maison pas finie

- un vendeur de fruits et légumes en pleine zone industrielle déserte aujourd'hui.