Malgré le ventre vide (pas si vide que ça si on compte la pizza d'hier soir) les 10km de forêt en bord de Gave passent bien vite. A Saint Pée, la boulangerie de la place centrale est fort heureusement ouverte. En plus, elle propose du café que l'on peut prendre sur une petite terrasse : on ne peut rêver mieux. 

Ce n'est qu'à Betharram, 5 km plus loin, que l'on quitte la belle vallée agricole du Gave, pour monter sur les hauteurs par un chemin de croix  assez spectaculaire. 

Nous voilà déjà en Pyrénées Atlantiques, dans le très vallonné Bearn et on commence à voir quelques fermes d'appellation Ossau Irraty. 

Le ciel s'est obscurci. Il est temps de prendre mon déjeuner. Je m'éloigne un peu du chemin pour me poser au bord de l'Ouzoum dont les eaux transparentes sont d'un bleu turquoise. 

3 km me séparent d'Asson. Le tonnerre gronde et se rapproche. Quelques gouttes me font enfiler mon poncho. J'augmente l'allure. Je ne pourrai peut être pas éviter l'orage, mais je veux y rester le moins de temps possible dessous. En même temps, les oiseaux continuent à piailler hardiment. C'est plutôt bon signe !

10 min après mon arrivée à Asson, le ciel déverse des trombes d'eau.

En vrac : 

- Je ne comprends vraiment pas la logique du découpage du LEPERE, qui propose une étape de 10km Lourdes Saint Pée, alors que certaines étapes précédentes culminaient à 38 voire 42 km

- le joli petit village de Saint Pée avec ses maisons à arcades autour de la place centrale 

- Au départ de Lourdes je décide de repasser par le sanctuaire, histoire de le voir un peu moins bondé de monde, mais à 7:30 il y en a déjà pas mal ! Je souhaite poursuivre le long du gave et rejoindre plus loin le GR. A l'accueil du sanctuaire, un gardien me confirme que c'est possible sauf que, au bout de plus 1,5km, je me retrouve coincée par un portail. Heureusement, je trouve le bouton d'appel qui fonctionne et je suis bien vite libérée 

- des montées moins raides mais +635 -720 tout de même